samedi 12 janvier 2008

Et l'on pensait être...


On était et l’on n’est plus.
On était Soi, du moins on pensait l’être.
Un Moi trop fort, exacerbé, peut être,
Mais qui permettait d’avancer.

Un moment de doute, et l’on bascule,
Le Moi fort se fait remplacer,
Par doutes, angoisses, et scrupules,
Et l’on continu, fragilisé.

Et rien n’est pensé de consistant,
Rien n’est dit qui le mérite

On ressent nos limites…

Puis passent les ans, on oublie,
Dans l’ignorance et la routine,
Rires d’amants et joies zapping,
A l’aube du dernier soir permis.

Allongé, somnolant, le souffle difficile,
Fragilité des derniers moments,
Une seconde furtive, on vacille.
Intemporalité de ces derniers instants.

Le jugement dernier, notre conscience,
L’éternel au bout de la route,

On doute…

Qu’as-tu fais de tes années ?
As-tu appris, as-tu pensé, as-tu crée ?
As-tu lutté, as-tu aidé ?
Pour Quoi as-tu œuvré ?

On réfléchit, on se pose.
Rien ne vient hormis,
Des symboles, des mots, des idées,
Des songes, des rêves inachevés.

Et la terre tourne, on n’est plus,
Une vie basée sur du peut-être,

Et l’on pensait être.

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Oh bah c'est quoi cette réflexion déprimante ? :x
Un peu de remise en question par moment, bonne idée, mais hop hop hop le moral !
Et a mon avis tu aurais bien besoind... d'une pizza ! :)
bisous la chryslounette

Tim a dit…

Il faudra apprendre a mon frere le principe de la poesie...

Il a du lire les fleurs du mal avec un flingue sur la tempe celui la c'est pas possible! Regarde pas les mots, sent les. Tu n'y verra pas le même sens.

Bisous ma Chrys et magnifique poeme !

Monsieur L. a dit…

Très joli poême mzelle.

Pour quoi as-tu oeuvré, ou pourquoi as tu oeuvré... ? ;)

Courage, courage..

Très sincère et agréable Poême.

Il est normal d'avoir le vertige quand on remets en question le sol réconfortant sous nos pieds, qu'on a foulé si longtemps...

Force et Honneur, en combat comme en métaphysique.. PLAQUE ET MEULE !

:3