mardi 29 janvier 2008

Je suis … Insortable ! (Oui Ben …)


Une semaine déjà… une semaine depuis ma dernière petite boulette… et impossible de trouver le temps de la narrer. Pas que ce soit d’une importance capitale m’enfin si je décris plus mes péripéties quotidiennes, où va-t-on ? (Nulle part mais le monde continuera bien sans ça va…)

Haem

Samedi dernier, donc, petite soirée fort sympathique (oui j’avoue les week-ends à Chypre se remplissent, forcée, dans une solidarité féminine, à m’extraire de ma coquille). Petite soirée entre nanas. Petit comité, constituée de deux sexy girls, partit pour boires des bières (en pinte siouplé) et discuter mecs. 2008, et toujours pas trouvé de sujet plus passionnant… jusqu’à éradication de cette espèce (mâle apprivoisé, mâle apprivoisable, sauvage…), cela restera un long sujet, intarissable, prenant: indispensable à la santé mentale des filles 

C’est donc 15 mecs passés en revue et 3 pintes plus tard (quoi petites joueuses ???) que nous décidons de rentrer.
Arrivées devant chez moi, 2h du mat, l’appel de la couette… un « bisous bye bye on se voit demain » plus tard, je me retrouve devant la porte d’entrée, ma copine partie en trombe et mes petits doigts cherchant les clés de mon chez moi…

MMMmmmm….. gniiiii… rhaaaaa…. Mais où sont-elles ? Fiouuuuu c’est vraiment le bordel ce sac… voyons voir…
Deux heures du mat et je me retrouve à 4 pattes en train de tout extraire de mon sac à main : dossier à lire, trousse de maquillage, parfum, labello, portefeuille, portable, stylos et fluos, une écharpe (nan j’ai pas piqué le sac de Mary Poppins)^^… et toujours pas de clés.

Et là je dois me rendre à l’évidence… Mes clés sont au bureau >_<
J’les visualise parfaitement, abandonnées entre le clavier et l’écran de l’ordi. Tant que je ne me suis pas découvert une capacité particulière pour courber l’espace temps ou un don poussé en télékinésie, les visualiser ne me sert pas à grand-chose.
Le souci de la chose ? Pour récupérer les clés de la maison il faut les clés du bureau… lectorat intelligent je te laisse deviner dans quel trousseau elles se trouvent...

J’ai donc été, par la force des choses bien sûr, amenée à textoter un collègue de bureau qui pour son plus grand bonheur/malheur, habite la rue parallèle au bureau et qui de fait, devait se transformer en sauveur d’un soir.
Textoter dans un cas pareil c’est assumer (mais pas trop) que vous faîtes profondément chier l’autre (si si à 2h du mat surtout quand la personne dort). Vous évitez donc la grosse sonnerie de téléphone prolongée et hystérique, mais vous « obligez » la personne qui a le malheur de garder son portable allumé de prendre connaissance de votre détresse. Ma bonne étoile a voulu qu’il accepte de regarder son portable, ait suffisamment d’empathie pour me rappeler, ne pas m’insulter, se rhabiller, m’ouvrir le bureau à 2h du mat, et comble de la délicatesse, me ramener en voiture.

Selon ses dires ça restera dans les annales de la boîte… même pas six mois là-bas… j’suis vraiment insortable >_<

samedi 12 janvier 2008

Et l'on pensait être...


On était et l’on n’est plus.
On était Soi, du moins on pensait l’être.
Un Moi trop fort, exacerbé, peut être,
Mais qui permettait d’avancer.

Un moment de doute, et l’on bascule,
Le Moi fort se fait remplacer,
Par doutes, angoisses, et scrupules,
Et l’on continu, fragilisé.

Et rien n’est pensé de consistant,
Rien n’est dit qui le mérite

On ressent nos limites…

Puis passent les ans, on oublie,
Dans l’ignorance et la routine,
Rires d’amants et joies zapping,
A l’aube du dernier soir permis.

Allongé, somnolant, le souffle difficile,
Fragilité des derniers moments,
Une seconde furtive, on vacille.
Intemporalité de ces derniers instants.

Le jugement dernier, notre conscience,
L’éternel au bout de la route,

On doute…

Qu’as-tu fais de tes années ?
As-tu appris, as-tu pensé, as-tu crée ?
As-tu lutté, as-tu aidé ?
Pour Quoi as-tu œuvré ?

On réfléchit, on se pose.
Rien ne vient hormis,
Des symboles, des mots, des idées,
Des songes, des rêves inachevés.

Et la terre tourne, on n’est plus,
Une vie basée sur du peut-être,

Et l’on pensait être.

mercredi 9 janvier 2008

Ne passez pas votre chemin...c'est bien moi ;)

Pour les rares fidèles,

Nouveau lifting :) Vi... 2008 et une envie de changement, de nouvelle coupe, histoire de commencer l'année de bon blog!

Kékevousenpensé??

Je précise que le coucher de soleil est un coucher de soleil local :)

mardi 8 janvier 2008

Pourquoi??

...parce que j'avais envie :) ou peut-être pas mais je crois que j'ai envie. Mais depuis quand je crois puisque je suis supposée ne pas être croyante? (ou alors je crois ne pas être croyante mais en fait je suis peut-être croyante sans même le savoir)... détérminisme? gnii! volonté?? gnii! *Chrysline se fait cyber-assomer*

Ce post n'a absolument aucune raison (ou presque), n'est adressé à personne (ou presque)... et d'une inutilité somme toute....inutile (et là aucun presque qui tienne).

La raison? Une errance maladive sur les chemins de la compréhension...et il fallait quand même que j'en parle un p'tit peu.

Du coup ce post est là pour souligner deux phrases qui résument bien l'état actuel du machin bordélique et limité qui me tient lieu de cerveau... (qui a dit mon ordi portable?? )

La voie



"La voie qui pourrait être une voie
n'est pas la voie éternelle.
Le nom qui pourrait la nommer
n'est pas un nom éternel.
Sans nom, elle est le commencement du ciel et de la terre.
Ayant un nom, elle est la mère de milliers d'êtres."

Lao-Tseu

En métaphysique rien n'est sûr, sauf la migraine qui en est le prix - Schopenhauer

jeudi 3 janvier 2008

Boulette tu es, boulette tu resteras…

Mais une boulette salsa alors !!!

Et oui la salsa est rentrée dans ma vie quand je m’y attendais le moins.

J’avais fait une croix sur ce style musical depuis bien longtemps (jsuis pas faîte pour ce rythme, jsuis trop groossse, et mille et une autres raisons de ce genre) et m’étais plutôt penchée du côté de mes racines… Danse traditionnelle grecque^^

« AAAHhh tu sais danser le sirtaki alors !!! » >_ <

Nan bande d’ignares, le Sirtaki n’est pas une musique traditionnelle grecque… (Mais je ne m’épancherais pas là-dessus –Google expliquera ça très bien)

Bon les danses grecques c’est sympa, très sympa mais alors question danse du moment qu’on peut danser dans le monde entier, dans pleins de soirées, dans pleins de boite et rencontrer pleins de gens, de pleins d’horizon différent y’ a mieux….>_<
Car à moins de vouloir rencontrer des jeunes grecs, dans des églises orthodoxes grecques (c’est le cas de beaucoup de cours à l’étranger), et danser dans des fêtes grecques, ça ne sert pas à grand-chose…

Imaginons une soirée en boîte, une belle demoiselle s’avance vers vous messieurs, ou un bel étalon s’approche de vous mesdames, affiche un magnifique sourire fluocaril, aquafresh et j’en passe, et vous dit :
« Tu danses la Bourrée ?? » Oo...ça calme… et bien avec les danses grecques c’est pareil…

Donc voulant me « sexyser » un peu… et y’a du chemin je vous l’accorde ;) j’me suis dit pourquoi pas la salsa?
C'est donc dans un style "chypriote" que j'inaugure.

Au premier cours, ma réaction, un peu primaire, à été...de vouloir prendre la fuite!!
« Qu’est ce que je fous là ??? »

Mon pull à capuche, mes converses et moi-même on était un chouilla mal à l’aise dans le temple de la grâce, de l’harmonie, et de la sensualité corporelle.

Et vas-y que je dois onduler des hanches, et qu’on doit lever nos bras graciles (hem hem), et qu’on doit bouger les épaules en rythme et tout le reste….Auuuu secoooouurrrrs !!!!
Mais sans essayer n’aucun succès! Exit les baskets, place aux talons, exit le pull à capuche (au moins 1 fois par mois :p) et vive les cheveux longs, les pantalons moulants, les petites mimiques sexy…

Et en 4 mois la Chrysline est devenue papillon…^^ rhoo j’ai pas pu m’en empêcher…

Et je suis passée de ça …

A ça…

Ou presque… =)

Mais les cours ne font pas tout (surtout ceux-là, un peu répétitifs…) alors je me suis lancée en soirées salsa.
3 fois déjà…

Les soirées salsa pour une nouvelle salsera, c’est comme voir un bébé marcher pour la première fois, un oisillon prendre son envol, -un con se taire-… c’est un grand moment ! et ça ne se passe pas sans mal…

Les premières fois, la salsera débutante est paniquée, elle se ronge les ongles (hem hem), gesticule nerveusement -tout le monde me regarde, pourquoi tout le monde me regarde-, commande un verre (un alcool fort), s’assoit dans le coin le plus sombre de la boite, se fait toute petite et regarde les danseurs (d’un niveau avancé) se contorsionner sur la piste.
Puis déprimée de ne pas être invitée à danser elle commande un autre verre, puis un autre, puis un autre, danse timidement une seule danse avec son prof qui la prend en pitié, puis une autre danse avec quelqu’un qui la lâche au milieu de la chanson parce qu’elle ne tient plus sur ses jambes à cause du stress et de l’alcool… et la fille repart en ce disant qu’elle ne sera pas la reine de la soirée avant longtemps…

4 mois après la Salsera connaît les lieux, fais la bise à tout le monde, affiche un grand sourire Colgate (faites pas chier je reçois des subventions des marques^^), s’installe à sa table avec toutes ses copines, sa boisson l’attend déjà, ses partenaires favoris aussi. Ils lui proposent constamment de danser... Enfin au petit matin, épuisée mais heureuse, elle quitte la piste de danse - seulement si les lumières sont allumées et qu’il n’y a plus de musique

Et oui la Salsa devient rapidement une drogue !

On veut connaître plus de passes, plus de musiques, plus de styles, améliorer son niveau, passer d’éléphant sur pattes à délicate nymphe des pistes, arrêter de marcher sur les pieds de son partenaire…
Alors on y pense nuit et jour, on fredonne de la musique latino comme si ça avait bercé notre enfance, on compte les jours jusqu’à la prochaine soirée, et les jours jusqu’au prochain cours.

C’est un cercle vicieux qui demande beaucoup d’ENERGIE féminine.

Ex : Mais comment vais-je m’habiller dimanche prochain ?? Aaahhh !! Mon seul jean propre est celui que j’ai mis jeudi au cours de danse, alors ils vont voir que j’ai rien d’autre et ils vont penser que je ne sais pas m’habiller, il faut que j’achète un pantalon, j’ai pas le choix, mais j’aime pas faire les magasins, mais c’est pour la bonne cause allez 1,2,3 lance-toi !! Mais je ne peux pas partir en plein boulot ?!!!? Parce que du boulot j’en ai beaucoup... mais le soir les magasins sont fermés, alors c’est pas possible, je vais devoir louper la soirée salsa à cause de l’unique fait que toutes mes affaires sont à Paris et que je n’ai pas un pantalon à me mettre…. Sauf si je met le noir… ah génial j'ai le noir en plus c'est classe i tout i tout et puis à la salsa tout le monde met du noir...(soulagée)... 5 sec plus tard doute again: mais je peux mettre quoi comme haut avec ?? …Siiggg !! No comment…

Bon tout ça c’est bien sympa me direz-vous mais quel rapport avec le titre ??

j’y viens j’y viens… :)

Today c’était cours de salsa ! et vers la fin du cours y a toujours un type du cours avancé (baraque, grand) qui danse trèeeeeesss bien, qui vient s'ajouter au nombre limité de partenaires…

les débutants faut leur tirer le bras pour qu’ils fassent deux pas, lui, il te prend délicatement…

la main !! (spéces d’esprits mal placés), et tu as à peine le temps de lui dire salut qu’il t’a déjà fait faire trois tours de pistes, 20 passes, tourner 15 fois, tout ça dans la douceur…

Je dansais avec un « pasdoué » depuis plusieurs chansons et j’avais un peu envie de changer...Ma stratégie, somme toute ingénu, était de basculer de partenaire en partenaire pour me rapprocher peu à peu de ma proie. A un moment, alleluïa, la musique s’arrête, tout le monde s’arrête de danser et je vois la partenaire du « trèsdoué » se tirer… le temps de remercier the last one, mes petits petons font trois bonds, et je me retrouve face à lui, les yeux grands ouverts réfletant une expression d’immense satisfaction !
«Mon plan a marché, j’vais pouvoir danser avec trèsdoué »
Le sourire un peu béat, je m’interroge sur l’expression de son visage : c’est bizarre, il me regarde avec des grands yeux étonnés, késkejé ? Il est pas content de danser avec une future pro ??
Bon c’est bizarre ça, y a pas de musique depuis au moins 40 secondes maintenant ... J’me retourne, tiens mais pourquoi tout le monde se barre ?? Ça faisait déjà deux bonnes minutes que le cours était fini… >_<


Boulette je suis ... et je resterais...







mercredi 2 janvier 2008

Allez je me lance... et Bonne Année!!

Allez je me lance… je reprend enfin la plume après de longs mois d’absence…
Les premiers mots sont hésitants… ai-je encore la même envie ? Matière à écrire ?… trop de doutes pour quelques lignes…il faut dire que les foudres du Zeus de la Blogosphère s’étant abattus sur moi j’hésite... il ne faut jamais provoquer les dieux…surtout ceux de la new technologie ! Au moins ceux de la mythologie je sais les anticiper… J’suis pas grecque pour rien… toujours du fil sous la main on ne sait jamais ;)

Mais en ce qui concerne les labyrinthes codiques y a pas à dire je stagne…
Comment donc sortir la Néréide de son trou d’eau ? Qui allait résoudre cette impasse ?

Heureusement Héraclès des temps modernes affrontât cette tâche ardue et ne manquât pas de l’évincer brillamment (Merci K, ton Ode arrive très prochainement… :)

Et oui 2008 commence avec un post Mythologique, et je ne peux m’empêcher de pimenter ce début d’année par une petite phrase de Nietzsche : « Gardez-vous surtout de vous moquer de la mythologie des Grecs, sous prétexte qu'elle ressemble si peu à votre profonde métaphysique ! Vous devriez admirer un peuple qui, dans ce cas particulier, a imposé un arrêt à sa rigoureuse intelligence et qui a eu longtemps assez de tact pour échapper au danger de la scolastique et de la superstition sophistique ».

Donc me voilà condamner à pondre des pages :D … pas forcément le moment idéal (80 pages à rendre pour dans 6 jours, 10 écrites gniiiiiii) mais je ne vais pas laisser mes lecteurs dans un néant- source d’angoisse, la sécu risquerait de me chercher des noises !

Les mots les plus courts étant… les moins long à écrire… il est temps pour moi d’utiliser un petit subterfuge pour écourter celui-ci… : PHOTOS’ time !!