Non je ne me suis pas mise à l’étude des gênes humains… (et elle était facile celle-là ok…) mais je me rends every time I can… au café D.N.A.

Mais ce qui fait le charme de ce coin de paradis atypique, est la patronne Eleni. Toujours le sourire, tu rentres et en deux deux t’as oublié que tu faisais parti de ce monde qui cours on ne sait où et à une vitesse trop rapide pour toi. Eleni, elle te ramène aux sources, à la source. Le massage est compris dans la psychothérapie…
Les clients sont des amis et l’on se sait plus trop bien où ça a commencé, amis devenus clients, clients devenus amis, tout ce petit monde se côtoie, discute, se rencontre…
Cet endroit, me fait penser que les cafés peuvent encore avoir une âme, ne pas être aseptisés (j’ai rien contre les starbucks, flocafé et autres…mais quelle différence entre celui de Chypre, de Paris ou d’ailleurs ?) Ont-ils fait faire la déco par des amis, qui ont dessinés à même le mur ? Ont-ils laissé chaque camarade de passage le façonner, par un bouquet, une déco, quelque chose ? Non… les murs seront et resteront crème, blanc, faut pas trop effrayer le consommateur bêta.
Le lieu en lui-même : une façade qui ne paye pas de mine, un endroit minuscule en fait. 6 tables en bois pour être précise, des décos éclectiques, ambiance mi-world mi-enfantin, des couleurs pas toujours de bon goûts, bleu , jaune tout y passe, des fleurs, des jeux de société, des bd, des tableaux et autres peintures d’amies. Un bar américain, une énorme cuisine où les clients se font le café eux-mêmes, squattent l’ordi pour mettre de la musique, racontent leurs déboires appuyés au frigo (ça c’est moi)…
Alors voilà ma recette, ma source de jouvence. En général j’y vais à la fermeture, un peu avant …le café est vide, seul reste un dernier irréductible et Eleni. Et voilà au lieu d’un seul cas désespéré elle se retrouve avec deux cas désespérés… et un cas sur deux parle beaucoup trop ( je vous laisse deviner…)
Au final l’ami/client devient votre ami –qui a dit Client ? :D
Et l’on ressort et l’on a oublié un court instant qu’on vivait dans ce monde de M****, on était juste dans une bulle, une chaleur humaine trop vite dénigrée… on était à D.N.A.